Les ressources naturelles sont d’une importance capitale pour certaines activités économiques (par exemple l’industrie agro-alimentaire ou la papèterie). Mais au-delà de la ressource, des études récentes ont montré que les systèmes vivants pouvaient influer sur le bien-être des salariés, leurs conditions de travail et sur leur productivité.
La nature: un effet déstressant
Une étude de 2002 intitulé « l’économie de la Biophilie1 » a démontré que 10% des absences dans une entreprise peuvent être la conséquence d’un manque de nature sur ou à proximité du lieu de travail. De même, on y apprend également que la présence de nature pouvait diminuer le stress et l’anxiété. Il en résulte ainsi des conditions de travail améliorées et une meilleure productivité globale.
La revue Nature présentait, en juin 2011, une étude2 qui associe la vie en milieu urbain à une sensibilité au stress social. Des IRM révèlent ainsi qu’une exposition plus grande à des environnements urbains peut entraîner une activité accrue des amygdales cérébelleuses, élément du cerveau lié à des émotions telles que la peur et à la production d’hormones associées au stress.
Ainsi, pour lier harmonie et productivité au travail, des espaces verts généralement tondus régulièrement pourraient évoluer vers des espaces plus spontanés, permettant à la nature de s’exprimer.
Des jardins de vie comme lieu de pause et d’échanges
Une solution intéressante est la création de jardins potagers naturels, inspirés des principes de la permaculture et du fonctionnement des systèmes vivants. Outre les intérêts cités, ils sont également des espaces d’échanges et de liens tant en interne (renforce la cohésion de l’équipe), que vis-à-vis de l’extérieur de l’entreprise : écoles, ESAT, association de protection de la nature…
Découvrir les jardins de vie: EduNature
1 La biophilie désigne l’affinité innée de l’homme pour le vivant et les systèmes naturels
2 Lederbogen F. et al., 2011. City living and urban upbringing affect neural social stress processing in humans. Nature. 474. Juin 2011. p498.
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